Une fille, oui une fille, venait de s’asseoir à ma table.
Ce n’était pas Anna, mais c’était une fille.
Date de parution: septembre 2002, Leméac
Réédition: 2017, Alto
Description:
Christophe Langelier a succombé au charme d’Anna et l’ivresse ne veut pas disparaître. Éconduit par ce fantôme de quatre lettres, il tente désespérément d’exorciser son obsession maladive en s’enfuyant au Mexique. Sous le soleil brûlant du Yucatán, où il espère éteindre l’incendie qu’Anna a allumé sous sa peau, il fait la rencontre de Rita, de qui il s’éprend aussitôt et qui l’initiera à de sombres rites aztèques. Le jeune homme n’a pas fini d’être ébahi.
C’est un Larry Tremblay enfiévré qui enchaîne les mésaventures dans cette comédie des apparences fulgurante et crue, où la langue, comme un feu d’artifice, explose en mille couleurs splendides.
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Édition en langue étrangère:
Les prix:
Prix Salon du livre du Saguenay–Lac-Saint-Jean
Finaliste – Prix littéraire du Gouverneur général
Quelques liens:
- Le mangeur de bicyclette, critique de Marie Labrecque sur voir.ca
- Texte de Anne Dauphinais sur nuitblanche.com
- Texte de Raphaëlle Mirandette sur chezlefilrouge.co
- Corps et société / Larry Tremblay, Le mangeur de bicyclette (.pdf) – surerudit.org
La critique:
«Histoire pleine de rebondissements suscités par un jeune homme obsédé par cette fascinante Anna, à la fois toute proche et inaccessible, Le mangeur de bicyclette nous conquiert par sa tendresse, sa violence, son humour proche de l’abîme et ses excès finement maîtrisés.»
-Jury du Prix littéraire du Gouverneur général
« Entre autres pistes, ce roman foisonnant et enlevé semble traiter de la confusion ou de la dualité sexuelle, de la réalité versus ce miroir aux alouettes que sont les apparences. Mais c’est d’abord un voyage fascinant, qui kidnappe le lecteur consentant dans son délire. »
-Marie Labrecque, Voir
« La langue coule en douceur et en beauté tout au long des pages du Mangeur de bicyclette, et c’est là le fruit d’un travail d’une précision redoutable… Ce rapport précis et métaphorique à la langue, lorsqu’on le couple à une intrigue qui se joue constamment du réel, donne au roman une couleur qui n’est pas sans rappeler celle du réalisme magique si cher à Gabriel Garcia Marquez. »
-Pierre Thibault, Ici
« Larry Tremblay s’amuse à mélanger la lucidité d’un regard et le fantastique, un style d’écriture qui risque de dérouter ou même de choquer les lecteurs non avertis. L’histoire est non seulement complexe mais également très salée. »
-Anne Dauphinais, nuitblanche.com