Quand je t’ai vue la première fois, je me suis dit que tu n’existais pas.
Date de parution: 2010
Éditeur: Carnières : Lansman
Collection: Théâtre à vif
Description:
L’amour à trois propose une trilogie sur les plaisirs et les affres de l’amour. Trois textes où il est question du corps amoureux dans tous ses états.
Tibullus
Dans une Rome antique sortie tout droit de l’imagination de l’auteur, une femme est persuadée que son amant aveugle la trompe. Pour en avoir le coeur net, elle achète les services d’un étrange devin, devin né homme mais devenu femme, qui lui fera payer très cher sa méfiance.
La femme aux peupliers
Une femme accueille un homme follement amoureux qui lui déclare sa flamme. Elle entre dans son jeu puis le transforme en arbre. Un autre prend la relève, et ainsi de suite. Bientôt, la voilà entourée d’une forêt d’amants lignifiés…
Cornemuse
Deux adolescents superbes. Ana est lumineuse, Chris incandescent. Ils se désirent, dansent tantôt seuls, tantôt à deux, mais toujours pour mettre en valeur leur propre corps. Au téléphone, Bobby, joueur de cornemuse, appelle à l’aide…
Traduction en langue étrangère:
Traduit en anglais par Keith Turnbull sous le titre Three Short Erotic Plays
Création du spectacle:
L’amour à trois a été créé en mai 2010 à Montréal, au Théâtre Espace Libre, dans une mise en scène de Marie-Ève Gagnon (Tibullus), de Fancine Alepin (La femme aux peupliers) et de Caroline Binet (Cornemuse). Avec Francine Alepin, Christine Beaulieu, Markita Boies, François Papineau et Hubert Proulx. Scénographie et costumes : Geneviève Lizotte. Lumières : Bruno Rafie. Assistance à la mise en scène : Aurélie Demol. Une production de Omnibus Le corps du théâtre
photos: Yanick MacDonald
L’auteur:
La metteure en scène:
L’acteur:
Extrait:
Tryphèma : Mon ventre de femme me dit, sans passer par les organes d’un coq sacrifié, qu’il y a une autre femme dans la vie de Tibullus…. Quel prix dois-je te payer ?
Oenothée : Tu le sauras peu après la profération de l’oracle.
Quartilla : Tu n’as rien à perdre, accepte, Tryphèma.
Tryphèma : Oenothée, lave mon coeur du doute qui le ronge.
Lui : Vos cheveux sont… doux comme des plumes de…
Elle : De canard ?
Lui : Non ! De colombe. C’est encore plus doux.
Elle : Vous vous y connaissez en plumes d’oiseaux ?
Lui : Pas tellement.
Ana : Demain, je te raserai. Je te mettrai du savon et je te raserai.
Chris : Et tu me couperas.
Ana : Non. Je te raserai les sourcils. Les jambes. La poitrine. Ta peau sera rose, fraîche, glissante.
Chris : Quand je t’ai vue la première fois, je me suis dit que tu n’existais pas.
Ana : Ça veut dire ?
Chris : Que je te rêvais.
Quelques liens:
L’amour à trois : L’amour qui fait boom! sur lapresse.ca
Critique de l’Amour à trois sur patwhite.com
La critique:
Larry Tremblay frappe encore fort avec L’amour à trois. Un grand bravo pour cette pièce qui a le talent de nous montrer l’amour sous différentes facettes jusqu’alors inexploitées!
-Pat White