Téléroman

Date de parution: novembre 1997

Description:

Christophe dirige les répétitions de sa chorégraphie « Cheval  », une œuvre « expérimentale et visionnaire ». Ses danseurs sont des jeunes gens choisis pour leur beauté, leur vitalité et leur manque d’équilibre émotif. Très vite cependant, il apparaît que ce n’est pas la chorégraphie qui règle les pensées de la troupe, mais les événements du téléroman « Piscine municipale  », qui pervertissent le rapport des jeunes à leur propre réalité. »

Traductions en langues étrangères:

  • Traduit en anglais par Katherine Mendelsohn sous le titre de Soap [2002]
    • Cette traduction a été présentée en lecture publique par le Traverse Theatre (Édimbourg, Écosse) dans le cadre d’un échange avec le CEAD, le 1er novembre 2002.
  • Traduit en espagnol pour le Mexique par Boris Schoemann sous le titre de Telenovela [2005]

Création du spectacle:

École supérieure de théâtre de l’Uqam, mise en scène de Larry Tremblay, novembre 1997

Autres productions:

Théâtre des Fonds de Tiroirs, mise en scène Frédéric Dubois

Telenovela, mise en scène de Boris Schoemann, Juillet 2007

Extrait:

« HUGHES : Je regarde, moi aussi,  » Piscine Municipale « . Je l’avoue […] / LINDA : Moi aussi. Je regarde  » Piscine Municipale « . Je l’avoue. / EMMANUELLE : Pensez-vous que Marie-Hélène va laisser tomber Guillaume? / YVES : Comment peut-elle faire autrement? Elle l’a surpris dans les bras de sa propre mère. / EMMANUELLE : Le choc qu’elle a dû subir! […] / LINDA : À vomir. / HUGHES : À remplir de ses larmes toute une piscine… »

La critique:

« Larry Tremblay a pris soin de diviser sa pièce en épisodes au cours desquels défilent nombre de textes transmis au public par le biais d’un afficheur électronique : tantôt ajouts visuels destinés à renseigner les spectateurs sur le passage du temps, tantôt commentaires servant de titre à la scène qui va suivre. Est-ce par simple souci de joindre la forme et le fond, ou alors doit-on y voir également une critique, cette fois de l’influence télévisuelle sur la pratique théâtrale actuelle? »

-Diane Godin, Cahiers théâtre Jeu, n° 97, décembre 2000.

« charge vitriolique de l’auteur est attisée par une mise en scène inventive […] le malaise […] créé est aussi la force du spectacle. Le message pa »

-Anne-Marie Cloutier – La Presse

« l’humour absurde au mélodrame larmoyant, la mise en scène arrive avec beaucoup d’aisance et d’imagination à tisser les différents registres de la pièce. Pour ce faire, Dubois compte sur sept comédiens particulièrement doués. […] Le multiinstrumentaliste Pascal Robitaille crée un environnement sonore qui contribue grandement à la réussite du specta »

-Christian Saint-Pierre – Voir

« Complètement délirant […] poussant la parodie a son paroxysme, la critique adressée à la télévision et à son discours creux, simpliste et entendus n’est pas douce. Ils frappent fort, martèlent, cognent encore sur l’insignifiance servie à répétition [ »

-Amélie Giguère – Ici

« je retiens de cette satire énergique le talent fou de Dubois […] ce metteur en scène-là a de plus le don de s’acoquiner avec des gens aussi doués que  »

-Hervé Guay – Le Devoir