L’orangeraie

Écoute-moi. J’ai deux fils. L’un est la main, l’autre, le poing. L’un prend, l’autre donne. Un jour, c’est l’un, un jour, c’est l’autre. Je t’en supplie, ne me prends pas les deux. 

À voir également: L’orangeraie dans la section « Théâtre »

Date de parution: Octobre 2013
Éditeur: Alto


Description:

Quand Amed pleure, Aziz pleure aussi.
Quand Aziz rit, Amed rit aussi.

Ces frères jumeaux auraient pu vivre paisiblement à l’ombre des orangers. Mais un obus traverse le ciel, tuant leurs grands-parents. La guerre s’empare de leur enfance et sépare leurs destins. Des hommes viennent réclamer vengeance pour le sang versé.

Amed, à moins que ce ne soit Aziz, devra consentir au plus grand des sacrifices. Et tous payeront le tribut des martyrs, les morts comme ceux qui restent.

Laissant au lecteur le soin de départager les âmes pures des fourbes, les fanatiques des héros, ce texte – désormais un incontournable de nos lettres – à la fois actuel et hors du temps possède la force brute des grandes tragédies et le lyrisme des légendes du désert.

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Mot de l’auteur:

A l’occasion de la Foire du Livre de Bruxelles 2015

« L’orangeraie a d’abord été des voix. Sans véritable histoire. Une base très simple : un garçon de neuf ans quitte son frère jumeau pour aller à la guerre. »

– Larry Tremblay, Les voix de L’orangeraie

Les prix:

Prix des libraires du Québec

Prix littéraire des collégiens

Prix littéraire des enseignants AQPF-ANEL

Prix AIEQ-Suède-Espagne

Prix des lycéens Folio

Prix littéraire des lycéens de l’Euregio 2017

Prix du Club des Irrésistibles (Bibliothèques de Montréal)

Prix littéraire du salon du livre du Saguenay Lac St-Jean (catégorie roman)

Prix des lecteurs du Saguenay Lac St-Jean

Prix Ronsard de Lycéens 2016

Finaliste – Prix littéraires du Gouverneur général (catégorie romans et nouvelles)

Finaliste – Prix Frye Académie IV

Finaliste – Prix des 5 continents

Finaliste – Prix Ringuet de l’Académie des lettres du Québec

Sélection « On aime » Archambault

Coup de coeur Renaud-Bray

Sélection « Les incontournables » Radio-Canada

Éditions en langues étrangères:

Quelques liens:

La critique:

« Par le doigté de son auteur à traiter de la matière aussi explosive, L’orangeraie agit comme un détonateur de conscience et ne peut laisser personne indifférent. »

-L’actualité

« Comment vivre avec la certitude d’avoir trahi? Comment témoigner quand nous n’avons pas vécu l’horreur? Larry Tremblay jongle avec ces questions dans une langue magnifique, sensuelle qui donne du poids à ses propos. Comme s’il fallait le beau pour faire ressentir l’horreur. »

-Progrès-Dimanche

« Un roman qui dénonce l’absurdité de la guerre. La luminosité du texte, qui est très poétique, contraste avec les horreurs du propos. C’est aussi un roman porteur d’espoir. »

-La librairie francophone, Radio-Canada

« Dans un monde littéraire qui carbure à l’émotion facile et à l’écriture ravagée de sensiblerie, Larry Tremblay garde cette rigueur du véritable artiste qui sait que la seule émotion qui compte, parce qu’elle est plus fondamentale que toutes les autres, c’est la forme, du moins si l’on entend par forme la concrétude particulière de ce qui apparaît à la conscience et la chavire. »

-Jean-Pierre Vidal, Zone occupé, no 6, p. 21.

« L’orangeraie pourrait être un roman sur la guerre parmi d’autres. Mais ses qualités littéraires, sa fluidité en même temps que sa poésie, sa concision en même temps que sa densité en font un livre exceptionnel. Tout en nuances, en contrastes, rude mais aussi sensuelle, parsemée de dialogues puissants mais jamais bavards, l’écriture prend aux tripes. Remarquable, aussi, cette façon qu’a l’auteur Larry Tremblay de renvoyer le lecteur à lui-même. C’est la tête pleine d’images, de réflexions et de questions que nous refermons le cinquième roman de ce dramaturge reconnu, dont les pièces sont traduites dans une douzaine de langues. […] L’orangeraie : fiction sur la guerre, fiction nécessaire sur la guerre. Et sans doute le roman québécois le plus fort de l’automne jusqu’ici. »

-Danielle Laurin, Le Devoir

Voir plus de critiques

« C’est une fable que nous offre Larry Tremblay dans L’orangeraie, peut-être l’un de ses romans les plus efficaces et les plus aboutis. La simplicité volontaire de son écriture rappelle l’histoire de Caïn et Abel ou la parabole du Fils prodigue.[…] L’écriture sobre de Tremblay et sa poésie dans les dialogues nous mènent de complexité en complexité, alors que l’auteur joue une fois de plus sur une dualité qui ne cesse d’être renversée, de retournement en retournement. […] Avec au final un questionnement sur la représentation artistique de la guerre. L’art, ce double de la réalité, où l’on veut dans le faux approcher de la vérité, le théâtre comme champ de bataille, la bataille comme théâtre. Avec L’orangeraie, Larry Tremblay nous donne un roman qu’il faut lire… deux fois plutôt qu’une. »

-Chantal Guy, La Presse

« Après l’excellent Christ obèse (finaliste au plus récent Prix des libraires du Québec), Larry Tremblay nous propose une histoire tragique, brillamment relatée avec la sobriété que possèdent certains contes et légendes. Ce récit où s’enchevêtrent les dualités et les symbioses se révèle un véritable coup de poing que le lecteur, bouleversé, demeurera content d’avoir reçu. »

-François Marin, Le libraire

« C’est un court récit mais on sort de là avec des couleurs… C’est extrêmement bien écrit, il n’y a pas un mot de trop. C’est ciselé… Il y a quelque chose de très habile là-dedans, car des livres sur la guerre il y en a beaucoup, mais on arrive à voir ici des images de la guerre que l’on n’a pas vue. On vit la guerre de l’intérieur. »

-Bazzo.tv

« Une fable fluide et troublante, d’une poésie subtile et fine. »

-Marc Cassivi, La Presse

« Une lecture incontournable! »

-Téléjournal, Radio-Canada Saguenay-Lac-St-Jean

« L’orangeraie, véritable coup de poing littéraire. »

-Stanley Péan, Le libraire

« La plume de Larry Tremblay est incroyable, d’une beauté, d’une simplicité foudroyantes.[…] C’est vraiment mon grand coup de cœur. »

-Vincent Graton, ICI on lit!

« L’orangeraie est une oeuvre d’une grande actualité qu’il faut lire avec le cœur d’un enfant et la conscience d’un adulte. »

-Impact Campus

« D’une plume poétique, l’auteur livre une fable sur l’identité, la filiation et le mensonge. Un récit à la fois dur et touchant qui se dévore en une soirée. »

-Coup de pouce

« Si je n’avais le droit de dire qu’un mot sur ce livre, je dirais : j’aime. […] C’est un livre magnifique qui nous parle de la nécessité de raconter. […] Je vous dis, j’aime, j’aime, j’aime, j’adore! »

-Marie-Ginette Guay, Les matins éphémères

« Un roman d’une incroyable efficacité, qui va à l’essentiel et qui n’est pas sans rappeler le tour de force du Grand cahier d’Agota Kristof. »

-Le Soleil – Incontournable de 2013

« Encore un roman sur la guerre… mais exceptionnel, de par la pureté de l’écriture : L’orangeraie, de Larry Tremblay. Un petit bijou, finement ciselé. Peut-être le meilleur roman québécois de 2013. »

-Elle Québec

« Cet émouvant récit est servi par une écriture d’une parfaite sobriété et d’une grande netteté de traits. »

-Lettres québécoises

« Tremblay offre un texte sobre et d’une délicatesse qui ne maquille pourtant pas la gravité des gestes qui seront commis. Ce faisant, il laisse au lecteur le soin de juger de la moralité des actions des personnages. »

-Liberté

« C’est un très beau livre qui est brutal, qui est habité, qui est hanté, vraiment superbe. »

-Sorj Chalandon

« Lauréat au Prix des libraires, ce conte du prolifique auteur québécois Larry Tremblay est tout simplement exceptionnel. […] Réflexion sur l’absurdité de la guerre vue de l’intérieur et vécue par des enfants. Une écriture aussi sobre que convaincante, des images puissantes, un livre essentiel. »

-Monique Roy, Châtelaine

« L’orangeraie prend au cœur et, bien que très actuel, possède toutes les qualités d’une fable intemporelle. »

-Bible urbaine

« Images simples et fortes, nombreux dialogues aussi banals qu’essentiels, sobre théâtralité…, dès les premières pages, l’écrivain et dramaturge québécois Larry Tremblay enchâsse la tragédie dans le conte poétique. »

-Livres hebd
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