Écoute-moi. J’ai deux fils. L’un est la main, l’autre, le poing. L’un prend, l’autre donne. Un jour, c’est l’un, un jour, c’est l’autre. Je t’en supplie, ne me prends pas les deux.
À voir également: L’orangeraie dans la section « Théâtre »
Date de parution: Octobre 2013
Éditeur: Alto
Description:
Quand Amed pleure, Aziz pleure aussi.
Quand Aziz rit, Amed rit aussi.
Ces frères jumeaux auraient pu vivre paisiblement à l’ombre des orangers. Mais un obus traverse le ciel, tuant leurs grands-parents. La guerre s’empare de leur enfance et sépare leurs destins. Des hommes viennent réclamer vengeance pour le sang versé.
Amed, à moins que ce ne soit Aziz, devra consentir au plus grand des sacrifices. Et tous payeront le tribut des martyrs, les morts comme ceux qui restent.
Laissant au lecteur le soin de départager les âmes pures des fourbes, les fanatiques des héros, ce texte – désormais un incontournable de nos lettres – à la fois actuel et hors du temps possède la force brute des grandes tragédies et le lyrisme des légendes du désert.
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Mot de l’auteur:
« L’orangeraie a d’abord été des voix. Sans véritable histoire. Une base très simple : un garçon de neuf ans quitte son frère jumeau pour aller à la guerre. »
– Larry Tremblay, Les voix de L’orangeraie
Les prix:
Prix des libraires du Québec
Prix littéraire des collégiens
Prix littéraire des enseignants AQPF-ANEL
Prix AIEQ-Suède-Espagne
Prix des lycéens Folio
Prix littéraire des lycéens de l’Euregio 2017
Prix du Club des Irrésistibles (Bibliothèques de Montréal)
Prix littéraire du salon du livre du Saguenay Lac St-Jean (catégorie roman)
Prix des lecteurs du Saguenay Lac St-Jean
Prix Ronsard de Lycéens 2016
Finaliste – Prix littéraires du Gouverneur général (catégorie romans et nouvelles)
Finaliste – Prix Frye Académie IV
Finaliste – Prix des 5 continents
Finaliste – Prix Ringuet de l’Académie des lettres du Québec
Sélection « On aime » Archambault
Coup de coeur Renaud-Bray
Sélection « Les incontournables » Radio-Canada
Éditions en langues étrangères:
Quelques liens:
- Les voix de l’orangeraie | par Larry Tremblay
- Larry Tremblay / L’orangeraie: la guerre et son double | par Chantal Guy
- L’orangeraie | par Les incontournables
- Extraits et passages de L’orangeraie de Larry Tremblay sur booknode.com
- Critiques de L’orangeraie sur onlalu.com
- L’orangeraie sur le site des Éditions Alto
- La guerre des adultes et celle des enfants sur ledevoir.com
- L’orangeraie dans la section « Théâtre »
La critique:
« Par le doigté de son auteur à traiter de la matière aussi explosive, L’orangeraie agit comme un détonateur de conscience et ne peut laisser personne indifférent. »
-L’actualité
« Comment vivre avec la certitude d’avoir trahi? Comment témoigner quand nous n’avons pas vécu l’horreur? Larry Tremblay jongle avec ces questions dans une langue magnifique, sensuelle qui donne du poids à ses propos. Comme s’il fallait le beau pour faire ressentir l’horreur. »
-Progrès-Dimanche
« Un roman qui dénonce l’absurdité de la guerre. La luminosité du texte, qui est très poétique, contraste avec les horreurs du propos. C’est aussi un roman porteur d’espoir. »
-La librairie francophone, Radio-Canada
« Dans un monde littéraire qui carbure à l’émotion facile et à l’écriture ravagée de sensiblerie, Larry Tremblay garde cette rigueur du véritable artiste qui sait que la seule émotion qui compte, parce qu’elle est plus fondamentale que toutes les autres, c’est la forme, du moins si l’on entend par forme la concrétude particulière de ce qui apparaît à la conscience et la chavire. »
-Jean-Pierre Vidal, Zone occupé, no 6, p. 21.
Voir plus de critiques« L’orangeraie pourrait être un roman sur la guerre parmi d’autres. Mais ses qualités littéraires, sa fluidité en même temps que sa poésie, sa concision en même temps que sa densité en font un livre exceptionnel. Tout en nuances, en contrastes, rude mais aussi sensuelle, parsemée de dialogues puissants mais jamais bavards, l’écriture prend aux tripes. Remarquable, aussi, cette façon qu’a l’auteur Larry Tremblay de renvoyer le lecteur à lui-même. C’est la tête pleine d’images, de réflexions et de questions que nous refermons le cinquième roman de ce dramaturge reconnu, dont les pièces sont traduites dans une douzaine de langues. […] L’orangeraie : fiction sur la guerre, fiction nécessaire sur la guerre. Et sans doute le roman québécois le plus fort de l’automne jusqu’ici. »
-Danielle Laurin, Le Devoir