Le Problème avec moi

LÉØ : Tu t’en dis des choses, le matin.
LÉO : C’est un moment propice pour se parler. Je veux dire quand on a une lame bien coupante sur la peau.
LÉØ : N’insiste pas, j’avais compris.

Date de parution: septembre 2007
Éditeur: Lansman

Description:

Léo et Léø, deux hommes de bureau, deux hommes portant le même sac, tous deux fraîchement rasés, se croisent et discutent.

Ils se rendent compte qu’ils se connaissent vraiment beaucoup. D’ailleurs, le duo ne fait à ce point qu’une seule personne que le trouble s’installe.

Et le trouble inquiète quand il s’inspire des films du maître du suspense, Alfred Hitchcock.

Création du spectacle:

Production: Omnibus Le corps du théâtre

photo: Robert Etcheverry

Précédé de Le déclic du destin
Texte Larry Tremblay
Mise en scène Francine Alepin
Assistante à la mise en scène Isabelle Gingras
Distribution Carl BéchardLarry Tremblay
Décors et éclairages Anik La Bissonnière, Martin Gagné
Costumes Véronique Borboën
Maquillage Dominique Turcotte
Environnement sonore Jean-Frédéric Messier
Régie Colette Drouin
Régie de plateau Jacinthe Meunier
Direction technique Robert Lamoureux, Régis Guyonnet, Anne Plamondon
Direction de production Robert Lamoureux, Régis Guyonnet
Communications internes Michelle Chanonat

Deux courtes pièces pour un seul personnage, Léo. Mais quel personnage ! Léo nous invite à un voyage intérieur au pays de son corps, pierre angulaire des deux pièces présentées. Le problème avec lui, c’est qu’il vit des transformations kafkaïennes. Dans Le déclic du destin, il suffit d’un éclair au chocolat pour déclencher la métamorphose : Léo voit son corps se disloquer, se désagréger, il ira même jusqu’à en perdre et la langue et les dents et la tête. Dans Le problème avec moi, Léo rencontre son double, un clone qui est l’antithèse de lui-même, un clown psychotique avec qui il faut bien composer, puisque Léo ne peut vivre sans Léø.

Proposition dramaturgique originale non réaliste, inspirée des principes et du vocabulaire gestuels du mime et du kathakali (danse-théâtre classique de l’Inde), cette invitation au dépaysement amène à des questionnements métaphysiques traités avec humour et profondeur. En explorant une gestuelle « extra-quotidienne » fictive et poétique, Francine Alepin place l’art de l’acteur au centre de la pratique théâtrale. La rencontre de Larry et Carl, Tremblay et Béchard, virtuoses du verbe et du corps, promet une véritable joute burlesque, dans un univers où la perception et les repères habituels sont troublés par les jeux de lumière et d’ombres de la scénographe Anick La Bissonnière et de Martin Gagné.

photos: Robert Etcheverry

En vidéo:

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