J’entends tout ce que ton intimité fabrique. Comme si je me promenais dans tes organes. Parle-moi de moi. J’ai besoin de savoir qui je suis pour toi.
Date de parution: février 2015
Éditeur: Lansman
Description:
Roy, vedette d’une télé populaire, anime des rencontres en tête-à-tête avec des invités prêts à étaler leur vie, leurs désirs, leurs échecs, leurs névroses. Il se fait manipulateur et séducteur pour soutirer des aveux intimes dont les auditeurs sont friands. Toutefois, sa vie à lui, entre femme et valet de cœur, est bien loin du bonheur dont il donne l’apparence. Histoire d’une descente aux enfers.
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Traductions en langues étrangères:
- Traduit en anglais par Keith Turnbull sous le titre de Prime Time
- Traduit en espagnol (Mexique) par Boris Schoemann sous le titre de Alto Rating
Création du spectacle:
Production: Théâtre PÀP
Théâtre: Espace Go
Texte : Larry Tremblay
Mise en scène : Claude Poissant
Avec: Alexandre Bergeron + Denis Bernard + Sylvie De Morais + Victoria Diamond + Sébastien Dodge + Macha Limonchik + Jean-Philippe Perras
Assistance à la mise en scène et régie : Jérémie Boucher
Scénographie : Geneviève Lizotte
Costumes : Marc Senécal
Éclairages : Erwann Bernard
Musique : Nicolas Basque
Maquillages : Florence Cornet
Conception photo et vidéo : Studio 301 + Silent Partners Studio
En photos:
photos: Jean-François Brière et Gunther Gamper
En vidéo (le talkshow):
En vidéo (le dialogue):
En vidéo (la relation):
Quelques liens:
- La souffrance de l’intervieweur, Plus on est de fous, plus on lit! sur ici.radio-canada.ca
- Larry Tremblay / Grande écoute: le spectacle des sentiments sur voir.ca
- La page de Grande écoute sur le site de l’Espace Go
- Le pouvoir de l’inutile, texte de Jean Siag sur lapresse.ca
- Auteur en quête de personnage, personnage en quête d’histoire sur labibleurbaine.com
La critique:
«Personne n’est épargné par Larry Tremblay, dont la pièce se termine dans le malaise silencieux d’un cynisme sans appel. Ni le milieu de la télé, complice de la dictature des cotes d’écoute, ni les spectateurs, qui font des talk-shows racoleurs des succès populaires, ni l’auteur lui-même qui, comme téléspectateur, refuse de s’exclure du lot.»
-Marc Cassivi, La Presse
«Grande écoute de Larry Tremblay, nous entraîne avec cynisme et irrévérence dans cet univers tordu, provoquant à la fois rires et malaises. […] L’auteur de Dragonfly of Chicoutimi et du roman L’orangeraie signe ici un texte extrêmement violent dans sa charge contre le vedettariat instantané.»
-Jean Siag, La Presse
«La création de Larry Tremblay est une réflexion froidement grinçante sur la célébrité, la banalisation du discours sur les tribunes médiatiques, l’exploitation racoleuse de la vie privée et du human interest aux fins d’indices d’écoute. La cible semble aussi évidente qu’elle est bien atteinte.»
-Marie Labrecque, Le Devoir
Voir plus de critiques«Ce que Larry Tremblay dénonce ici, c’est la recherche de l’émotion à tout prix, ce que les anglophones appellent le human interest, la façon dont le récit de l’expérience personnelle prend le dessus sur tout. Nous vivons dans un monde où l’intime est donné en spectacle, où le tourbillon des mots ne parvient pas à former une conversation, où l’on feint l’empathie pour inciter l’autre à livrer ses secrets. Mais qu’on ne s’y trompe pas, les victimes sont consentantes, et utilisent leurs pseudo-confidences pour attirer l’attention.»
-Aurélie Olivier, JEU revue de théâtre