Abraham Lincoln va au théâtre

Je vais vous demander l’impossible. Ce sera dur avec moi, vous allez regretter bien souvent de vous être embarqués dans cette aventure.

Date de parution: avril 2008
Éditeur: Lansman

Description:

Le Vendredi saint 1865, John Wilkes Booth, un comédien, assassinait le président Abraham Lincoln qui assiste avec son épouse à une représentation de Our American Cousin, une pièce dont on aurait oublié et le titre et l’auteur s’il n’y avait pas eu crime.

Mark Killman, un metteur en scène à la fois craint et admiré de ses pairs, s’inspire de ce fait historique pour une farce illustrant la schizophrénie des États-Unis qu’il se propose de monter à New York. Il a engagé un tandem d’acteurs à qui il propose de jouer le fameux duo Laurel et Hardy. Killman se réserve le rôle de la statue de cire du président.

Pourquoi ce metteur en scène est-il autant intéressé par cette tragédie politique? Pourquoi choisit-il le mode comique pour en traiter? Et, en fait, que cache vraiment la silhouette de cire?

Les prix:

  • Finaliste au Prix de la critique pour la saison 2007/2008 (Montréal)

Traductions en langues étrangères:

  • Traduit en allemand par Heinz Schwarzinger sous le titre de Abraham Lincoln geht ins Theater
  • Traduit en anglais par Chantal Bilodeau sous le titre de Abraham Lincoln Goes to the Theatre
  • Traduit en italien par Paola De Vergori et de Mirna Molli sous le titre de Abramo Lincoln va a teatro
  • Traduit en catalan par Jaume Melendres sous le titre de Abraham Lincoln va al Teatre
  • Traduit en russe par Sasha Samar

Création du spectacle:

Abraham Lincoln va au théâtre a été créé en avril 2008 à Montréal, à l’Espace Go, dans une mise en scène de Claude Poissant. Avec Patrice Dubois, Maxim Gaudette, Benoît Gouin et la participation d’Étienne Cousineau, Guillaume Cyr, Sasha Samar. Décor : Jean Bard. Costumes : Marc Senécal. Éclairages : Martin Labrecque . Musique originale : Nicolas Basque. Mouvement : Caroline Laurin-Beaucage. Maquillages : Florence Cornet. Assistance mise en scène et régie : Stéphanie Capistran-Lalonde . Direction technique : Alexandre Brunet. Direction de production : Catherine La Frenière . Stagiaire à la mise en scène : Alexia Bürger. Une production du Théâtre PàP.

photos: Suzane O’Neill

La bande-annonce:

Résumé:

Un acteur, John Wilkes Booth, assassine Abraham Lincoln lors d’une représentation de Our American Cousin au Ford’s Theatre de Washington. C’est le 14 avril 1865, un Vendredi Saint. Plus d’un siècle après, Marc Killman, un metteur en scène craint et admiré, engage deux acteurs, et leur propose de rejouer – à la façon de Laurel et Hardy – l’assassinat de Lincoln par John Wilkes Booth, dans une pièce sur la schizophrénie de l’Amérique. Pourquoi Killman s’intéresse-t-il à cet asssasinat politique ? Qui est Killman ?

Créé à l’occasion des 30 ans du Théâtre PÀP, Abraham Lincoln va au théâtre, tragédie comique faite de coïncidences, de crises identitaires et de personnages mythiques, et de multiples niveaux de théâtralité, propose une réflexion décapante sur l’Amérique.

« J’ai été engagé par Léonard et Christian pour jouer la statue de cire d’Abraham Lincoln. Je ne vous le cacherai pas : j’ai été très étonné par leur proposition. Tout le monde connaît le talent de Léonard Brisebois et de Christian Larochelle. Le problème n’est pas là. Comprenez-moi. Jouer un personnage de cire, c’est… c’est plutôt inhabituel. Comment l’incarner ? Léonard et Christian m’ont rassuré. Sous la cire, il y avait bien sûr le seizième président des États-Unis. C’est déjà ça. Et puis, ils m’ont éclairé. Sous le seizième président des Etats-Unis, il y avait un autre homme : Marc Killman. »

Autres productions:

Productions d’ABRAHAM LINCOLN VA AU THÉÂTRE

Création : production du PàP, mise en scène de Claude Poissant, à L’Espace Go de Montréal, avril 2008. (Reprise à Montréal et tournée au Québec et en Ontario : automne 2010).

Production du Magnifique Théâtre, mise en scène de Julien Schmutz, Fribourg et Lausanne (Suisse), été 2010.

Production radiophonique :

Production France-Culture et La Mousson d’été, réalisation de Michel Sidoroff, diffusion en 2011.

Productions en langues étrangères :

ABRAHAM LINCOLN GOES TO THE THEATRE, traduction anglaise de Chantal Bilodeau. Production d’Alberta Theatre Project (Enbridge playRites Festival), mise en scène de Bob White, Martha Cohen Theatre, Calgary, février 2010.

ABRAHAM LINCOLN GEHT INS THEATER, traduction allemande de Heinz Schwarzinger. Production de Theater der Immoralisten, mise en scène de Manuel Kreitmeier, Freiburg (Allemagne), janvier- mars 2011.

Lectures scéniques

ABRAHAM LINCOLN GOES TO THE THEATRE, traduction anglaise de Chantal Bilodeau. Lark Play Development Center, mise en lecture de Margarett Perry, New York, 29 et 30 octobre 2008.

ABRAMO LINCOLN VA A TEATRO, traduction italienne de Paola De Vergori et de Mirna Molli. IN ALTRE PAROLE – Rassegna di drammaturgia contemporanea internazionale, mise en lecture de Bianca Pesce, Teatro Lo Spazio, Rome, 18 septembre 2009.

ABRAHAM LINCOLN VA AL TEATRE, traduction catalane de Jaume Melendres. Ciclo nuevo teatro francófono, mise en lecture de Thomas Sauerteig, Sala Beckett, Barcelone, 24 novembre 2009.

ABRAHAM LINCOLN GEHT INS THEATER, traduction allemande et mise en lecture de Heinz Schwarzinger. Journées du théâtre francophone, Theater Drachengasse, Vienne, 26 mai 2010.

ABRAHAM LINCOLN VA AU THÉÂTRE, La Mousson d’été, mise en lecture de Michel Sidoroff, Pont-à-Mousson (France), 24 août 2010.

Quelques liens:

La critique:

« Depuis Le ventriloque (2001), aussi mis en scène par Claude Poissant, Abraham Lincoln va au théâtre s’avère le texte le plus stimulant et le plus drôle commis par Larry Tremblay. L’auteur du Dragonfly de Chicoutimi (1995) a été très présent sur les scènes montréalaises ces dernières années. Cette nouvelle création présentée à l’Espace Go par le PàP rebrasse d’ailleurs les thèmes et les types chers à cet auteur dans une veine aussi comique que celle de son inénarrable Téléroman (2003). Mais il en tire quelque chose de condensé et d’explosif : du théâtre à la puissance dix, dont l’art dramatique est le principal sujet et qui, au surplus, propose une satire de ce milieu (jouée sur un mode parodique) remplie de clins d’oeil et de complications merveilleusement échevelées. »

-Hervé Guay, Le Devoir

« Quand la matière prodigieuse de Larry Tremblay rencontre les lumières et la sensibilité de Claude Poissant, le résultat ne peut être que remarquable. » 

-Christian St-Pierre, VOIR

« Claude Poissant a à se mettre sous la dent un véritable trésor qu’il met en valeur avec doigté et sobriété. »

– Sylvie St-Jacques, La Presse

« Cet Abraham Lincoln va au théâtre [est] absolument étonnant, surprenant et stimulant. Une folie ! Un délire plutôt. » 

-Michel Bélair, Le Devoir

De surprises en surprises, de questions en questions, de rires en sourires, comme dans tout bon show de Larry Tremblay, on ne sait pas trop pourquoi, mais on a beaucoup aimé ça !

-Maude S. | atuvu.ca

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Un texte qui, par sa construction, fait appel à l’intelligence du spectateur. Très bien soutenu par un jeu remarquable des 3 comédiens principaux. Bravo !!

-Daniel B. | atuvu.ca